Le col de Panissars
SVMMVS PYRENAEVS
C'est ici que tout commence
En laissant derrière nous l'Hispanie et sa Via Augusta, c'est ici, au SVMMVS PYRENAEVS (Col de Panissars), le point culminant de son extrémité sud, que la Via Domitia va nous dévoiler ses premiers secrets.
Notre aventure commence donc ici et va se poursuivre sur près de 500 km (338 milles) à travers toute la Narbonnaise, jusqu'en Italie, à laquelle nous accéderons par le SUMMAE ALPES (Col de Montgenèvre).
C'est ici également que fut érigé le Trophée de Pompée en 71 avant J.C marquant la victoire de Rome sur le peuple ibère. Il n'en reste à ce jour que quelques soubassements.
Le tronçon de la frontière espagnole (Col de Panissars) à Perpignan (Ruscino)
La Porte des Cluses
CLAVSVRAE (IVème siècle)...
Le Castell dels Moros
En descendant du Col de Panissars, la Via Domitia, qui a succédé à la Via Augusta, longe la rivière Rome et arrive à un Portorium, un péage datant du IVème siècle de notre ère. Il s'agit des ruines de la Porte-Frontière du bas empire romain. Elle séparait les provinces de Hispania Tarraconensis et Gallia Narbonensis...
De part et d'autre de cette porte, nous pouvons apercevoir, sur leurs positions dominantes, les fortifications romaines du Castell dels Moros, à l'ouest et du Fort de la Cluse Haute, à l'est, qui datent également du IVème siècle de notre ère.
Photos : Castell dels Moros
Le Fort de la Cluse Haute
La Via Domitia, qui traversait les Pyrénées était surveillée à cet endroit par deux puissantes fortifications : Le Fort de la Cluse Haute, à l'est, et le Castell dels Moros, à l'ouest.
Entre les deux, dans la vallée, sur la rive gauche de la rivière Rome, le Portorium (dont nous voyons encore l'un des murs sur la photo ci-dessous) : un poste de péage qui verrouillait l'accès (d'où le nom de Cluse qui provient de Clusa : verrou).
Saint-Hippolyte
Le milliaire de Combusta
Comme à Bernis, il faut attendre l'heure de la messe pour accéder à ce milliaire.
Découvert en 1847, il soutenait la pierre d'autel de l'église romane. Cette pierre d'autel, en marbre de Baixas, est aujourd'hui scellée dans le sol, sous le porche de l'église.
"Le milliaire conservé sous le porche de l'église paroissiale Saint-Michel de Saint-Hippolyte (Pyrénées Orientales), à 2,5 km à l'est, provient certainement d'un des milles de la voie et peut-être même de Combusta.
C'est une colonne de brèche calcaire ou "marbre de Baixas" de taille et d'inscriptions frustes (hauteur conservée : 1,05 m ; diamètre : 0,42 m). La mise en page (ou ordinatio) hésitante et gauche de la dédicace démontre un travail rapide, témoignage du désir des autorités locales de complaire au nouveau prince. La dédicace s'adresse en effet à Constantin, récemment reconnu "césar" (306-307) au sein des Tétrarques.
Transcription : FLAV (IO)/VAL (ERIO)/CONST/ANTIN/O NOB (ILISSIMO)/CAE [S] (ARI)/[... M(ILLIA) P(ASSUUM)] ?
Traduction : À Flavius Valerius Constantin, très noble césar, [à (...) mille pas de Narbonne] ?"
Extrait de la VIA DOMITIA et ses embranchements par Georges CASTELLVI (Éditions Trabucaire)
L'Oppidum de Ruscino
Étape importante le long de la Via Domitia, l'Oppidum de Ruscino est à l'origine du nom de Roussillon, donné à la région.
Occupé dès le Néolithique, Ruscino prendra, peu à peu de l'importance devenant, vers le VIème siècle avant notre ère, un comptoir commercial à l'identique de ceux de Lattara, Ensérune, Illibéris, Amporion.
Il est alors La Capitale des Sordes (peuple implanté sur la partie la plus au sud de l'ibéro-ligurie, comprenant la plaine du Roussillon et le nord-est de l'Espagne).
Au premier siècle avant notre ère, Sous César, Ruscino deviendra un Oppidum Latinorum, véritable cité de droit latin et l'on vit alors s'y élever le Forum...
Le tronçon de Perpignan (Ruscino) à Narbonne (Narbo Martius)
Le pont des Marchands
La traversée de l'Aude
Cet ouvrage était construit sur l'ancien bras sud du delta de l'Atax (l'Aude), aujourd'hui Canal de la Robine. Suite à la crue importante de 1320, un canal de dérivation est aménagé afin de permettre au port antique de fonctionner à nouveau. Avec un débit moindre du canal, les bords de l'ancien lit ont été envahis par les habitations, ainsi que le pont.
Aujourd'hui devenu le Pont des Marchands, seule l'arche centrale est visible et permet ainsi la circulation sur l'actuel canal de la Robine. En passant le long de ce dernier, nous pouvons encore admirer la voûte en grand appareil, d'origine romaine.
Le tronçon de Narbonne (Narbo Martius) à Béziers (Baeterrae)
Le pont-vieux de Béziers
Baeterrae
La traversée de l'Orb
Caractéristique de l'architecture romane, le Pont-Vieux résiste aux crues de l'Orb depuis 1134, et même bien avant puisque son embase remonte à l'époque romaine. Il est resté jusqu'au milieu du XIXe siècle le seul point de passage du fleuve sur le chemin de la Provence à Toulouse. Il a subi des remaniements du XIVe au XVIe siècle.
Dans des lettres aux Consuls de Béziers, Charles VII et Louis XI parlent d'un pont "de grande ancienneté, somptueux et de grand édifice". Avec ses arches inégales, ce pont médiéval jeté sur le cours capricieux de l'Orb, compose avec la silhouette massive de la cathédrale qui le domine un ensemble emblématique.
Le Pont Vieux de Béziers est classé au titre des Monuments Historiques depuis 1963.
Le tronçon de Béziers (Baeterrae) à Montbazin (Forum Domitii)
Le pont de Saint-Thibéry (CESSERO)
La traversée de l'Hérault...
Entre Saint-Thibéry et le milliaire XXXIII (33), nous arrivons sur les berges de l'Hérault où nous apercevons les vestiges du pont dit "romain".
Entre les milliaires XXXIII (33)à XXXVI (36)...
Nous sommes sur le tronçon de Saint-Thibéry à l'ancienne Route Nationale 113, aujourd'hui D613.
Ici, la Via Domitia est rigoureusement rectiligne sur pratiquement toute la portion entre les milliaires XXXIII (33) et XXXVIII (38).
Les milliaires XXXVII (37) et XXXVIII (38)...
Nous sommes ici sur le tronçon entre Saint-Thibéry (Cessero) et Montbazin (Forum Domitii), à hauteur de la D613 (ex N113).
Des moulages de bornes milliaires ont été replacés aux emplacements présumés.
La voie est signalée par un panonceau en pierre illustré d'un char tiré par un cheval.
Poussan
Les milliaires XLIII (43) et XLIV (44)...
Nous passons devant les milliaires XLIII (43) et XLIV (44) de la campagne poussannaise puis nous traversons le village de Poussan avant de continuer vers Montbazin.
Montbazin
FORVM DOMITII... Les milliaires XLVI (46) et XLVII (47)
Nous entrons dans le village de Montbazin en passant devant le milliaire XLVI (46). Nous le traversons puis, le quittons en empruntant le Chemin des Romains, en direction de Lavérune.
Un peu après la sortie du village, nous passons devant le milliaire XLVII (47).
Le tronçon de Montbazin (Forum Domitii) à Castelnau-le-Lez (Sextantio)
Castelnau-le-Lez
Sextantio
Juste devant le Palais des Sports, en suivant le chemin de la Monnaie, vous apercevez deux copies des milliaires du Crès.
À partir du Moyen-Âge, la Via Domitia a été désignée sous le nom de "Cami de la Mounède" que les scribes du cadastre napoléonien traduisirent par "Chemin de la Monnaie".
En réalité, "mounède" proviendrait du latin "munita", du verbe "munire" : réparer. Le "Cami de la Mounède" serait donc un chemin remis en état.
Sextant, sur l'index nundinarii...
La mention de SEXTANT, sur l'index nundinarii, témoigne d'une importante activité commerciale. Sextantio possédait son propre jour de marché comme le confirme cette table de pierre représentant les cycles des marchés de l'ager nemausensis (le territoire de Nîmes).
Vous la trouverez à proximité des bornes milliaires et d'une aire de jeux, toujours au bord du Chemin de la Monnaie.
Base de colonnette en marbre inscrite, dite "inscription géographique"
Nîmes, "Chemin de Sauve, près de la Fontaine" 1747
Liste de noms de localités antiques de la région de Nîmes, parmi lesquels on reconnaît ANDVSIA (Anduze), VGERNVM (Beaucaire), SEXTANTIO (Castelnau-le-Lez, BRIGINN (Brignon), VCETIA (Uzès).
Original visible au Musée de la Romanité à Nîmes.
Le tronçon de Castelnau-le-Lez (Sextantio) à Ambrussum (Villetelle)
Le Crès
Un milliaire en réemploi dans l'église...
Sur le mur méridional de l'église du Crès, nous découvrons la partie épigraphiée d'un milliaire en réemploi. Le milliaire LVII (57) ou LXII (62) ?...
Un second milliaire, dédié à Auguste, est visible dans le jardin de la Maison du Patrimoine.
Saint-Aunès
À un peu plus de deux kilomètres de la Via Domitia, ce Milliaire, provient très probablement du tronçon Sextantio - Ambrussum (Castelnau-Le-Lez - Villetelle) et plus précisément entre Castelnau-Le-Lez et Vendargues.
En longeant la façade de l'église Sainte-Agnès vers la droite, vous apercevrez un petit abri. C'est sous ce dernier que vous pouvez admirer, dans un superbe état de conservation, le milliaire LXIIIème (63), dédié à Tibère. Il s'agit de la numérotation d'Auguste, au départ de Narbonne.
L'oppidum d'Ambrussum
La voie pavée et le milliaire XV (15)...
Au sommet de la colline, nous retrouvons un tronçon de voie en parfait état de conservation. En redescendant de l'Oppidum gaulois d'Ambrussum, vers le pont Ambroix, qui enjambait le Vidourle, nous passons devant le milliaire XV (15) (numérotation au départ de Nîmes).
Le pont Ambroix
La traversée du Vidourle
À l'origine pourvu de 11 arches, il n'en reste plus qu'une seule au milieu de la rivière.
De gauche à droite :
Le pont d'Ambrussum (trois arches), par Anne de Rulman, avocat du XVIème siècle.
Le Pont d'Ambrussum (deux arches), par Gustave COURBET, 1857, (Musée Fabre de Montpellier).
Le tronçon d'Ambrussum (Villetelle) à Nîmes (Nemausus)
Uchaud
Le milliaire VIII (numérotation au départ de Nîmes)
À VIII milles de Nemausus (Nîmes) (CI Milles depuis Narbo), le nom latin "OCTAVVS" (8) a donné son nom au village d'Uchaud.
À sa sortie par la rue de la Pierre Plantée, on peut apercevoir, sur la gauche, le milliaire VIII. Il s'agit du milliaire original "in situ", de forme cylindrique à embase carrée, caractéristiques des milliaires d'Antonin Le Pieux (145 Ap. J.C.).
À cette époque, la totalité de la Via Domitia était bornée par ce type de milliaire.
Bernis
Deux nouveaux milliaires dédiés à Claude...
Eh oui... J'avais oublié la messe du samedi soir... instant solennel pour nous permettre d'admirer ce magnifique milliaire, dédié à Claude, en réemploi dans le mur gauche de l'église de Bernis...
Non loin de là, à l'angle de la rue Saint-Léonard, se trouve un second milliaire en deux morceaux.
La Porte Auguste
Nîmes (NEMAVSVS)...
Il s'agissait d'une porte dotée de quatre arches. Deux centrales pour les chars, cavaliers ou attelages et deux latérales, plus modestes, pour les personnes à pied. On peut également y admirer le pavage de la Via Domitia, en parfait état. Encore une fois, l'extraordinaire conservation de cet ensemble en fait une pièce maitresse sur cet itinéraire...
Le tronçon de Nîmes (Nemausus) à Beaucaire (Ernaginum)
Le milliaire IV (Ad Quartum)
Au départ de Nîmes et jusqu'à Beaucaire, la Via Domitia, est rigoureusement rectiligne. Elle est pérennisée, jusqu'au Mas des Pins sur la commune de Redessan, par la D999 sur environ 11 kilomètres. Le passage au dessus du Vistre se fait en empruntant un ouvrage d'art récent baptisé le Pont du Quart, en souvenir du milliaire "ad quartum", juste avant d'arriver sur la commune de Rodilhan..
Manduel
Le milliaire VII (7)...
A partir de la gare en remontant la rue Mendès-France jusqu'à la mairie, nous arrivons sur sa place dominée par les 2,70m du milliaire VII, dédié à Antonin Le Pieux.
Ce milliaire, un original, découvert sous le dallage de l'ancienne église du village, provient, en fait du territoire voisin de Redessan et plus précisément des barraques de Cureboussot car seuls les Vème et VIème Milles se trouvaient sur la commune de Manduel.
Joncquières-Saint-Vincent
Le milliaire X (10)...
Nous continuons le Chemin des Romains jusqu'au carrefour avec le chemin poissonnier dit du Devès où nous pouvons admirer, sur notre gauche, le Milliaire X. Il s'agit là d'un original "in situ", dédié cette fois à Auguste. Mais nous pouvons apercevoir d'autres fragments de milliaires se trouvant juste à côté, laissant penser qu'il s'agissait certainement de la même configuration qu'aux Milliaires XIII...
Les colonnes de César
Le milliaire XIII (13)...
Un peu avant Beaucaire, au lieu-dit "Clos d'Argence", nous pouvons apercevoir, également "in situ" sur le côté gauche, quatre exemplaires du XIIIème Milliaire (depuis Nîmes). Lors des travaux de réfection de la chaussée, un nouveau bornage était réalisé, se juxtaposant parfois à l'ancien, comme ici, où quatre milliaires d'époques différentes, se retrouvent alignés côte à côte.
On leur a donné le nom de "Colonnes de César".
Le tronçon de Beaucaire (Ernaginum) à Cavaillon (Cabellio)
Les Antiques
Le Mausolée des Julii
Classée au titre des Monuments Historiques depuis 1840, cette oeuvre architecturale, d'une exceptionnelle conservation, a été érigée vers la fin du Ier siècle avant J.-C..
Sa construction originale en 3 parties ainsi que ses très riches ornements en font un élément unique dans le monde romain.
Depuis plus de 2000 ans, il a toujours su attirer de nombreux voyageurs et artistes. Mais, c'est seulement au XVIIème et XVIIIème siècles que les découvertes d'objets antiques se multiplient à ses abords. Des fouilles, plus approfondies, ont permis la mise au jour d'une ville oubliée, toute proche : GLANVM.
Glanum
Le rempart...
Il est constitué d'un mur avec, en son centre, une tour séparant la porte charretière de celle des piétons. Derrière cet ultime parement, on distingue d'autres remparts indigènes successivement construits l'un contre l'autre, entre le VIème et le IIème siècle av. J.-C., pour protéger le territoire de la Glanum salyenne.
Dès l'époque grecque, lorsque la ville s'étend au delà du rempart, la fonction défensive s'estompe ; le rempart commémore et monumentalise alors la séparation physique entre les nouveaux quartiers urbanisés et l'ancien centre ville indigène, avec le quartier de la source sacrée.
Ci-contre, les figures représentent le développement de la ville, au niveau du rempart, entre la fin du IIIème siècle et le début de notre ère.
Le tronçon de Cavaillon (Cabellio) à Apt (Apta Julia)
Le pont Julien
La traversée du Calavon...
Le pont Julien permettait à la Via Domitia de traverser le cours du Calavon entre Cavaillon (CABELLIO) et Apt (APTA JVLIA). Aujourd'hui, il n'est plus praticable et un tout nouveau pont a été construit à proximité. Un parking, tout proche, en autorise la visite.
Le tronçon d'Apt (Apta Julia) à Sisteron (Segustero)
Le Gué du Reculon
En quittant Céreste-en-Lubéron, restons sur la D4100 en direction de Mane. Après une dizaine de kilomètres, à hauteur du carrefour avec la D105, la voie antique quitte la route sur la droite et descend tout doucement vers le Reculon, rivière que nous allons traverser sur le seul gué d'époque romaine encore "in situ" entre les Alpes et les Pyrénées, du moins selon nos connaissances actuelles.
Situé au sud de Saint-Michel-l'Observatoire, le Gué du Reculon est un des rares vestiges romains de ce type, encore visible de nos jours.
Construit en grand appareil, il est constitué d'une arête de 34 blocs de calcaire, parfaitement jointés, en amont de laquelle se trouvait une chaussée caladée.
Le gué comporte un mur de soutènement, d'une hauteur de 3,20 m, en forme de "barrage voûte" pour résister à la pression des terres et des eaux. L'assemblage parfait des pierres de taille a pu maintenir l'ouvrage qui est parvenu jusqu'à nous dans un exceptionnel état de conservation.
Ses 25 mètres de long et ses 6 à 7 mètres de large permettaient à la Via Domitia de franchir un petit ruisseau qui se jette un peu plus loin dans le Largue.
La borne de Tavernoure
Situé au centre de la plaine de Mane, à mi-chemin entre les stations routières de Catuiacia (Céreste) et d'Alaunium (Notre-Dame des Anges à Lurs), à un carrefour important, le lieu-dit Tavernoure (issu de taberna, l'auberge) pourrait marquer l'emplacement ou la proximité d'un roulais routier antique (mutatio).
La borne, de section rectangulaire mais non épigraphiée, qui sert de borne-limite de trois communes, pourrait être antique, ou pour le moins avoir succédé à une borne milliaire. On doit cependant constater qu'aucun milliaire n'a été, à ce jour, découvert sur cette route entre Apt et le Mont-Genèvre.
De ce point, on observera le tracé rectiligne de la voie, caractéristique des routes romaines, et l'organisation dans toute cette plaine de la Laye, du parcellaire, perpendiculaire et parallèle à cet axe, qui semble perpétuer une cadastration antique.
En venant du gué du Reculon, la borne est située sur le chemin Seynet, un peu avant l'intersection avec les chemins de Pramaiche et des Prayes.
Le pont de Lurs
Nous traversons la Forêt de Lurs et le ravin du Buès en empruntant le pont romain de Lurs ou de Ganagobie.
Le tablier et la partie supérieure ont été remaniés au cours des siècles, et à plusieurs reprises. Cependant, les fondations ainsi que de nombreuses parties de l'arche unique témoignent de la très belle facture romaine.
Les fondations, en grand appareil, sont posées à même le roc.
Les archivoltes, à double rangée de claveaux, sont encore de toute beauté.